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Autres types de douleur chronique

Par Catherine Seton M.D. et Lori Montgomery M.D., CCFP

Certaines maladies (comme la sclérose en plaques, l’accident vasculaire cérébral ou la maladie intestinale inflammatoire, par exemple) ne sont pas essentiellement des maladies douloureuses. Néanmoins, plusieurs personnes souffrant de ces maladies ressentent de fortes douleurs. Les approches de traitement peuvent être différentes, étant donné qu’elles peuvent viser à soigner la maladie sous-jacente. Mais la gestion de la douleur constitue une partie importante du plan d’ensemble du traitement.

Introduction

La douleur constitue le symptôme principal de certaines maladies, comme la migraine ou l’arthrose, qui cause des douleurs articulaires. Dans d’autres maladies comme celles énumérées ci-dessous, la douleur est seulement un des nombreux symptômes possibles. Cet article décrit brièvement certaines de ces maladies et fournit des liens où trouver plus d’informations.

L’endométriose

L’endométriose est la croissance de l’endomètre (tissu qui recouvre normalement l’intérieur de l’utérus) à l’extérieur de l’utérus. De tels tissus appelés « adhérences » se développent le plus souvent à d’autres endroits dans le bassin, y compris d’autres parties des organes reproductifs ou autour des intestins ou de la vessie. Cela ne cause pas nécessairement de problème, mais selon l’endroit où se propagent les tissus, ils peuvent entraîner de la douleur ou des problèmes de fertilité. Parce que la paroi de l’utérus saigne chaque mois, de la douleur peut survenir pendant les menstruations, une maladie appelée dysménorrhée.

Les mêmes médicaments utilisés pour la dysménorrhée le sont souvent pour l’endométriose. Parfois, la chirurgie peut aussi aider, particulièrement si vous essayez de devenir enceinte. Cependant, souvent les adhérences reviennent après une chirurgie, et de multiples chirurgies peuvent entraîner de la douleur chronique. Il est important d’y penser à deux fois avant de décider de procéder à une chirurgie.

Pour plus d’informations sur l’endométriose, veuillez consulter les liens suivants :

Pour plus d’informations sur ce sujet dans ce site, veuillez consulter la page suivante :

Maladie intestinale inflammatoire (Maladie de Crohn / colite ulcéreuse)

La maladie intestinale inflammatoire (MII) est une inflammation et une irritation du tube digestif pouvant entraîner des douleurs abdominales, de la diarrhée, du sang dans les selles et une perte de poids. Les deux principaux types de MII sont la colite ulcéreuse, qui affecte la partie basse du gros intestin, et la maladie de Crohn, qui peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif. La cause de cette maladie est inconnue, quoiqu’elle semble en partie génétique. Ces symptômes peuvent être suffisamment graves pour avoir recours à la chirurgie afin d’enlever les parties touchées du tube digestif. Chez d’autres personnes, la médication contrôle les symptômes.

La douleur, dans la MII, est généralement une douleur abdominale et elle est mieux contrôlée au moyen de médicaments qui agissent sur l’inflammation du tube digestif. Les gens souffrant de la MII peuvent être plus susceptibles d’avoir des calculs rénaux, qui peuvent être extrêmement douloureux et qui devront être traités sur le champ au moyen d’une forte médication. D’autres personnes souffrent d’arthrite liée à la MII.

Pour plus d’informations sur la maladie intestinale inflammatoire, veuillez consulter les liens suivants :

Le syndrome du côlon irritable

Le syndrome du côlon irritable (SCI) est une maladie qui comprend des douleurs abdominales et des ballonnements. Certaines personnes souffrant du SCI sont constipées, d’autres ont de la diarrhée, et d’autres ont à la fois de la constipation et de la diarrhée à différents moments. Souvent, les symptômes vont et viennent avec le temps. Personne ne sait exactement ce qui cause le SCI, mais il semble impliquer le système nerveux du côlon, qui devient extrêmement sensible à certains aliments ou à certaines formes de stress. Cette maladie est extrêmement fréquente – une personne sur cinq présentant certains des symptômes du côlon irritable.

Le SCI est diagnostiqué à partir des symptômes et d’un examen physique. Il n’existe aucune analyse de sang ni radiographie qui peut le diagnostiquer, mais si vous faites de la fièvre, que vous perdez du poids, que vous saignez ou que vous éprouvez de fortes douleurs, vous pourriez avoir besoin d’autres tests pour vous assurer que vous ne souffrez pas d’une maladie intestinale inflammatoire.

Il n’existe aucune cure à l’heure actuelle pour soigner le SCI, et les médicaments ne sont que quelque peu utiles pour contrôler les symptômes. La plupart des personnes ont des aliments déclencheurs de leurs symptômes. Si vous souffrez du SCI, vous devriez faire un suivi de votre alimentation et essayer de trouver quels sont vos déclencheurs spécifiques. Boire suffisamment d’eau et consommer assez de fibres sont des façons importantes de maintenir la santé de votre intestin. Vous pourriez avoir besoin d’un diététiste pour vous aider à faire vos propres choix alimentaires relativement avec le SCI.

Le stress est également un important déclencheur du SCI. Des stratégies d’autogestion peuvent vous aider à changer la façon dont votre corps répond au stress et réduire la sensibilité de votre système nerveux.

Pour plus d’informations sur le syndrome du côlon irritable, veuillez consulter les liens suivants :

La sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SP) est une maladie du système nerveux (le cerveau et la colonne vertébrale) qui endommage le tissu protecteur entourant les cellules nerveuses, appelé la gaine de myéline. Cette gaine permet aux nerfs de communiquer entre eux, c’est pourquoi la SP ralentit la conduction nerveuse. Personne ne sait ce qui cause la SP, et il n’existe aucune cure complètement efficace. Certaines personnes sont touchées très sérieusement par la SP, alors que d’autres ne présentent que des symptômes légers. Parfois, les symptômes disparaissent pendant de longues périodes de temps.

Il y a en général deux types de douleur dans la SP. Une douleur neuropathique qui est causée par les nerfs, qui sont trop actifs et lancent des signaux de douleur sans aucune raison. L’autre type de douleur provient de la spasticité, ce qui rend les muscles très tendus et douloureux. La spasticité peut également entraîner de la douleur dans les articulations. On utilise parfois des relaxants musculaires ou le Botox pour atténuer la douleur liée à la spasticité.

Pour plus d’informations concernant la sclérose en plaques, veuillez consulter les liens suivants :

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La polyarthrite rhumatoïde (PR)

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire causant de la douleur, de l’enflure et la perte de la fonction des articulations. Les mains et les poignets en sont souvent affectés, même si toutes les articulations peuvent en souffrir. Ce sont les symptômes les plus fréquents de la PR qui peut aussi comporter parfois de l’inflammation dans d’autres parties du corps, y compris les yeux et la bouche, les vaisseaux sanguins, les poumons et l’enveloppe cardiaque. La PR touche chaque personne différemment. Chez certains, les symptômes sont légers et ils ne durent que peu de temps. Chez d’autres, ils sont graves et permanents. Chez certaines personnes encore, les symptômes de la PR vont et viennent pendant une période de plusieurs années.

Il est compliqué de diagnostiquer la PR, parce que les symptômes peuvent être les mêmes que pour d’autres formes d’arthrite. Un examen physique des articulations et certaines analyses de sang sont importants pour le diagnostic. Les radiographies peuvent aider à déterminer jusqu’à quel point les articulations sont atteintes.

Les médecins ont cru que des médicaments spécifiques pour traiter la PR devaient être évités jusqu’à ce que les symptômes deviennent très importants, à cause des effets secondaires considérables des médicaments. Nous pensons maintenant que traiter tôt la maladie peut aider à prévenir les dommages causés aux articulations.

Pour plus d’informations sur la polyarthrite rhumatoïde, veuillez consulter les liens suivants :

L’accident vasculaire cérébral (AVC)

Un accident vasculaire cérébral se produit lorsque l’alimentation sanguine du cerveau est coupée. Il peut également se produire lorsqu’un vaisseau sanguin éclate et cause une hémorragie dans le cerveau. Dans les deux cas, les cellules du cerveau sont endommagées. Cela peut entraîner de la faiblesse musculaire, des troubles d’élocution, des problèmes de vision, un mal de tête et des vertiges. Si ces symptômes apparaissent soudainement, il s’agit d’une urgence médicale, et vous devriez composer le 911 ou votre numéro de téléphone d’urgence local immédiatement.

Lorsqu’un AVC touche une partie du cerveau appelée le thalamus (qui favorise le processus sensoriel de l’information), certaines personnes éprouvent de la douleur chronique, qu’on nomme la douleur centrale post-accident vasculaire cérébral ou le syndrome de la douleur thalamique. Cette douleur peut se situer dans n’importe quel endroit touché par l’AVC. Elle peut débuter immédiatement ou seulement commencer après des mois ou même des années plus tard. C’est un type de douleur neuropathique. Dans les cas très graves, on peut considérer la chirurgie ou implanter un neuromodulateur dans la moelle épinière ou le cerveau. Le neuromodulateur modifie les signaux véhiculés par les nerfs.

D’autres personnes ayant été victimes d’un AVC développent différentes sortes de douleurs aux articulations et aux muscles qui n’ont pas été suffisamment utilisés. Ce type de douleur peut s’améliorer avec la physiothérapie et le massage.

Pour plus d’informations sur l’accident vasculaire cérébral, veuillez consulter les liens suivants :

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Le lupus érythémateux disséminé (lupus)

Le lupus érythémateux disséminé est une maladie auto-immune, ce qui signifie qu’il y a un problème avec le système immunitaire du corps. Le système immunitaire est conçu pour protéger le corps des menaces en répondant aux infections, aux tumeurs et aux blessures. Dans les maladies auto-immunes, le corps ne peut distinguer entre ce qui est menaçant et ce qui est normal, c’est pourquoi il s’attaque à des parties saines du corps. Il y a différentes sortes de maladies auto-immunes, et le lupus érythémateux est l’une d’elles.

On rencontre le lupus érythémateux beaucoup plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes, mais il peut affecter les personnes de n’importe quel âge. Certains cas sont dus à l’usage de certains médicaments, mais le plus souvent, nous ne savons pas ce qui le cause.

Les symptômes peuvent varier grandement d’une personne à l’autre et ils peuvent concerner différents systèmes du corps. Les personnes les plus touchées ont des douleurs et de l’enflure aux articulations ainsi que des résultats positifs à certaines analyses de sang. Certaines personnes peuvent avoir des problèmes rénaux, des éruptions cutanées, des ulcères dans la bouche, des problèmes cardiaques ou pulmonaires, ou des crises d’épilepsie.

Pour plus d’informations sur le lupus érythémateux, veuillez consulter les liens suivants :

Le traumatisme cérébral

Un traumatisme cérébral se produit lorsqu’il y a un impact soudain sur la tête qui cause une blessure au cerveau. Il peut varier d’une légère commotion cérébrale résultant d’une blessure sportive à un coma, à un dommage cérébral important résultant d’une collision automobile. Lorsque la blessure se produit, il est important de consulter immédiatement un médecin, même si les symptômes semblent légers.

Les personnes qui souffrent d’un traumatisme cérébral peuvent avoir mal à la tête, éprouver des nausées, souffrir de vertiges, connaître des changements dans la vision, avoir des problèmes d’humeur ainsi qu’une faible mémoire et des problèmes de concentration. Des blessures plus graves peuvent entraîner les mêmes symptômes, de même que des crises d’épilepsie, une perte de conscience (être « assommé »), de la faiblesse musculaire dans différentes parties du corps, un trouble d’élocution et le coma.

La plupart des gens souffrant d’un traumatisme cérébral ont des maux de tête, mais leur condition s’améliore habituellement au fil des ans après la blessure. Chez certaines personnes cependant, le mal de tête persiste. Il peut être semblable à une céphalée de tension, et parfois, à une migraine. S’il y a eu une blessure au cou au moment du traumatisme cérébral, le mal de tête peut ressembler à la céphalée cervicogénique. Voir la section « Maux de tête » dans ce site Web pour en apprendre davantage sur ces types de maux de tête. Le traitement dépendra des symptômes qui se manifestent.

Pour plus d’informations sur le traumatisme cérébral, veuillez consulter les liens suivants :

Introduction

L’encéphalomyélite myalgique et le syndrome de fatigue chronique sont des termes qui signifient la même chose. Au Canada, ce problème médical complexe et souvent invalidant est connu sous l’appellation EM/SFC. En 2003, Santé Canada a produit la définition d’un cas clinique de l’EM/SFC. C’est : « une maladie acquise affectant tous les systèmes corporels, principalement (surtout) les systèmes neurologiques, endocrinien et immunitaire ». L’EM/SFC est regroupé avec les maladies neurologiques dans la Classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la santé. Cette maladie est très mal comprise par les patients, les professionnels de la santé et les chercheurs.

Les causes

Nous estimons qu’environ 20 000 à 30 000 Canadiens sont atteints du syndrome de l’EM/SFC. Ces statistiques peuvent ne pas être exactes, en partie parce que plusieurs personnes ne consultent pas un médecin pour leurs symptômes. Un autre problème est le suivant : certaines personnes croient avoir l’EM/SFC, mais elles n’ont jamais subi de tests pour déceler des maladies ayant des symptômes semblables, comme une infection, le diabète ou la maladie thyroïdienne.

Actuellement, certains chercheurs croient  que l’EM/SFC survient chez les personnes qui y sont prédisposées génétiquement, quoique d’autres ont prouvé qu’une infection virale ou un système immunitaire affaibli pourrait en être la cause. Lorsque ces personnes sont exposées à un élément déclencheur comme une infection, une lésion corporelle traumatique, un événement émotionnel brutal, un changement hormonal ou des produits chimiques, leur capacité corporelle à supporter le stress physiologique est affaiblie.

Les signes et les symptômes

Cette réponse anormale face au stress, en plus de la fatigue causée au corps par l’élément déclencheur, est considérée comme étant à l’origine d’un large éventail de symptômes qui peuvent se manifester :

  • Une apparition soudaine de fatigue grave, durable et qui diminue grandement les activités du patient; elle peut se combiner à une exténuation, à de l’épuisement, à de la faiblesse, à une sensation de lourdeur et à plus d’efforts au mouvement ;
  • Un sentiment de grande fatigue qui persiste plus de 24 heures après un très petit travail physique ou mental ;
  • Un sommeil non réparateur (sommeil, après lequel on ne se sent pas reposé) ;
  • Une douleur musculaire qui se déplace, parfois sans raison évidente; une douleur à une articulation sans rougeur ni œdème ;
  • Un mal de tête ;
  • Une diminution de la mémoire ou de la concentration ;
  • Un mal de gorge récurrent ;
  • Les ganglions sympathiques fragiles : le plus souvent sur les côtés du cou et sous les bras ;
  • Un étourdissement ou une faiblesse en position debout ;
  • Une sensibilité à la lumière, au bruit et aux odeurs ;
  • Une nouvelle sensibilité aux aliments/aux médicaments/aux produits chimiques ;
  • Des problèmes gastro-intestinaux comme le syndrome du côlon irritable.

Les tests diagnostiques

Il n’existe pas d’analyse de sang ou un autre examen pour poser le diagnostic de l’EM/SFC. Plusieurs personnes souffrant de l’EM/SFC n’ont pas l’air malade, malgré une grave incapacité. Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre, et même d’une journée à l’autre chez la même personne. La fatigue et d’autres symptômes de l’EM/SFC sont fréquents dans plusieurs autres maladies. Pour cette raison et pour d’autres, l’EM/SFC constitue un défi à diagnostiquer.

Les autres maladies sont exclues

La première étape consiste à éliminer les autres maladies qui entraînent des symptômes semblables. Selon vos symptômes, le médecin peut exiger un échantillon de sang, d’urine, de selles et possiblement de passer d’autres tests comme des radiographies, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou demander une étude sur le sommeil. Souvenez-vous que les maladies endocriniennes et les infections sont des maladies fréquentes qui causent des symptômes semblables à ceux de l’EM/SFC. Si l’on ne trouve aucune autre cause à votre problème et que vous manifestez un certain nombre des symptômes énumérés précédemment, vous satisferez alors aux critères du diagnostic de l’EM/SFC. Certains tests sont effectués, non pour poser un diagnostic, mais pour découvrir la gravité de la maladie. Par exemple, le test de la table basculante peut révéler que vous avez une anormalité de la capacité du système nerveux à contrôler la tension artérielle et la fréquence cardiaque, ce qui se produit parfois dans cette maladie. Si c’est le cas, d’autres tests seront réalisés afin de connaître la gravité du problème.

Les analyses de sang

Certaines personnes recommandent une analyse de sang spéciale (appelée immuno-essai 37-kDa 2-5A RNase L (2-5A). Mais comme le taux de cette enzyme fluctue (augmente et diminue) considérablement chez la personne normale, il ne s’agit donc pas d’un test diagnostique spécifique. Il y a un certain nombre d’autres tests à l’étude qui pourront un jour permettre de diagnostiquer l’EM/SFC à partir d’analyses d’urine ou de sang. Cependant, aucun n’est encore approuvé par les autorités médicales à ce jour.

L’approche du traitement

L’éducation

Lorsqu’un diagnostic précis est établi, une des parties les plus importantes du traitement consiste à éduquer le patient, sa famille, ses amis et ses collègues sur ce que signifie cette maladie pour la vie de la personne. Plusieurs fournisseurs de soins de santé continuent à douter que ce problème constitue une maladie distincte. Les patients trouveront par conséquent difficile de discuter avec ces fournisseurs, à moins qu’ils ne détiennent beaucoup d’informations sur la maladie. Il est également important que le patient ait une bonne collaboration thérapeutique avec un professionnel de la santé qui possède une bonne connaissance de l’EM/SFC.

Le traitement

L’autogestion

Il est crucial que les patients deviennent actifs et capables d’agir sans aggraver leurs symptômes. Il est par conséquent important d’apprendre à planifier, à doser et à établir leurs priorités pour les activités. Cela fait partie de l’autogestion de la douleur, qui est décrite ailleurs dans ce site. L’acupuncture, la thérapie aquatique, le massage doux, la méditation, la respiration profonde, la rétroaction biologique, le yoga, le tai-chi et la massothérapie aident aussi certains patients.

D’autres changements au mode de vie

D’autres changements au mode de vie, comme améliorer la qualité de votre sommeil, avoir une diète balancée et arrêter de fumer sont également importants. Des stratégies de prise en charge peuvent être apprises pour gérer les problèmes de mémoire, de concentration et d’attention.

Les médicaments

Le traitement médical se concentrera sur la gestion des symptômes de la maladie. La douleur peut souvent être contrôlée par des médicaments anti-inflammatoires ou par l’acétaminophène, par exemple. Les patients souffrant de l’EM/SFC sont souvent très sensibles aux médicaments, c’est pourquoi les premières doses seront très petites, avec une augmentation planifiée, si les effets secondaires peuvent être gérés. Il peut être tentant de traiter la fatigue au moyen de stimulants, mais plusieurs patients constatent que si cela leur permet d’augmenter leur activité d’une façon non planifiée et sans doser leurs efforts, cela entraîne cependant une débâcle par la suite. Certains patients peuvent bénéficier d’un soulagement avec les médicaments suivants :

  • Les antidépresseurs tricycliques qui traitent la douleur, le sommeil et l’humeur ;
  • Les antihistaminiques, qui peuvent soigner les symptômes ressemblant à ceux de l’allergie ;
  • Le zopiclone et le L-tryptophane peuvent être employés pour régulariser le sommeil, mais il faut noter que le zopiclone et les médicaments semblables peuvent causer une dépendance au sommeil s’ils sont utilisés pendant plus de 14 jours ;
  • Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline, si le patient est déprimé. 

Traiter l’hypotension artérielle

L’hypotension artérielle, si elle est grave et qu’elle présente des symptômes, peut devoir être traitée avec des liquides et du sel, en combinaison avec des bas de contention, ou rarement, avec un médicament.

Sites Internet

Association québécoise de l’encéphalomyélite myalgique
www.aqem.org

Réseau national d’action EM/FM 
www.mefmaction.net

Chronic Fatigue Syndrome (Centers for Disease Control and Prevention)
www.cdc.gov/cfs

IACFS/ME
www.IACFS.net

ME/CFS Parents
www.mecfsparents.org.uk

Familydoctor.org
www.familydoctor.org/

Mayoclinic.com (Chronic fatigue syndrome)
www.mayoclinic.com

Références

Ludlam, K, Sick and tired. Arthritis Today May/June 2007:61.

Allen PR, Chronic fatigue syndrome: Implications for women and their health care providers during the childbearing years. Journal of Midwifery & Women’s Health. 2008;53(4):289-301.

Carruthers BM, et al. Myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome: Clinical working case definition, diagnostic, and treatment protocols. Journal of Chronic Fatigue Syndrome. 2003;11(1):7-115.

Carruthers BM, van de Sande M. Myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome: A clinical case definition and guidelines for medical practitioners. Carruthers & Van de Sande, 2006.

Sibbald B. Chronic fatigue syndrome comes out of the closet. Canadian Medical Association Journal. 1998;159:537-41.

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